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Les trajectoires de reconversion des centrales nucléaires. Une approche comparatiste

Ingénierie et Architecture

Belinda Ravaz

Depuis les années 1960, des centaines de réacteurs nucléaires civils ont fermé à travers le monde. Les principales raisons de ces fermetures sont l’arrivée en fin de vie de ces installations ou des préoccupations économiques et politiques. Sachant que les centrales nucléaires marquent leur territoire de manière différenciée sur une longue période temporelle, l’intensité des débats, les processus de démantèlement et les projets de reconversion proposés varient considérablement en fonction des pays. Ces derniers peuvent aller dans la continuité des pratiques industrielles en proposant, par exemple, l’implantation de nouvelles usines sur le territoire. Ils peuvent aussi s’inscrire dans une négation de l’héritage industriel et nucléaire en détruisant toutes traces de la centrale afin de retourner au pré vert. Ils peuvent également être réinterprétés en lien avec un nouveau projet dans le domaine des énergies.

Ainsi, au travers de l’analyse des trajectoires de reconversion de quatre territoires d’implantation de centrales nucléaires en cours de reconversion, cette thèse a pour objectif de répondre à la question suivante : Quels sont les facteurs (sociaux, culturels, économiques, industriels, législatifs…) qui expliquent la différenciation des trajectoires de reconversion observées dans différents territoires d’implantation de centrales nucléaires en cours de reconversion ?

Cette thèse est encadrée par l’Institut d’ingénierie du territoire (InsiT) et l’Institut d’Énergie et Systèmes électriques (IESE) de la Haute École d’Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud (HEIG-VD), école membre de la Haute école spécialisée de Suisse Occidentale (HES-SO) et le Centre de recherche sur les économies, les sociétés, les arts et les techniques (CRESAT) de l’Université de Haute-Alsace (UHA) en France. Elle s’inscrit dans le domaine de la géographie humaine.