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Par notre ambassadrice Antonine Baert-Yue, étudiante en Génie de l'Environnement

La crise climatique et notre mode de vie effréné t’effarent ? Tu veux découvrir quelles possibilités d’études s’offrent à toi dans le secteur de l’environnement ? Viens le découvrir dans cet article !

Parmi les trois orientations de la filière Géomatique proposées par la HEIG-VD, le génie de l’environnement reste à mes yeux la moins connue pour les futur·es étudiant·es. En effet, il existe un CFC de géomètre qui conduit à des études en Géomatique et Gestion du Territoire, et un CFC de dessinateur/dessinatrice en génie civil qui peut mener à des études en construction et infrastructures. Mon orientation est accessible aux personnes ayant réalisé ces apprentissages, mais ils opteront moins volontiers pour ce cursus, peut-être par manque de connaissances. C’est pourquoi le nombre d’étudiants reste assez réduit. Dans ma volée par exemple, nous ne sommes que 4 inscrits ! Cela nous permet une très bonne cohésion au sein de la classe, et les enseignants consacrent beaucoup de temps à chaque élève.

Le tronc commun aux cours de la première année est très théorique. Au programme : des mathématiques, de la physique, de la chimie qui exigent un travail sérieux. A intervalles réguliers, des visites de chantier et des travaux sur le terrain sont organisés. C’est une composante que j’apprécie beaucoup car cela permet de découvrir l’aspect pratique du métier. Sur l’image en début d'article, notre classe anime des ateliers dans le cadre d’une démarche participative visant à réaménager les serres de l’hôpital psychiatrique de Malévoz (VS).

La deuxième année entre davantage dans le coeur du sujet, avec des cours variés allant de la protection des sols aux études d’impact, en passant par l’analyse du cycle de vie. Ces deux derniers cours constituent une brique importante dans le plan d’études. Le premier consiste à analyser au préalable tous les effets qu’un projet de construction pourrait avoir sur l’environnement, en termes de pollution, de trafic généré et de modification du paysage par exemple, dans l’optique de limiter ces impacts. Le deuxième consiste à étudier l’énergie et la matière première mise en jeu pour fabriquer, utiliser et éliminer un objet. Ce sont des travaux que les ingénieur·es en environnement sont susceptibles de réaliser dans le monde professionnel.

Comme tu l’as lu, le cursus Génie de l’Environnement te dotera d’un riche bagage. Tu pourras donc être recruté·e dans les bureaux d’études, les services spécialisés cantonaux ou fédéraux, ou encore les organisations non-gouvernementales. Un nombre croissant d’entreprises ouvrent des postes traitant de la durabilité, et le métier d’ingénieur·e de l’environnement a toutes les chances de se développer à l’avenir. Le bachelor en ingénierie ouvre également les portes pour aller travailler ou poursuivre des études à l’étranger. Dès la troisième année, tu as la possibilité de partir une année dans une université à l’étranger afin d’y découvrir une nouvelle culture et de nouvelles études. Pour ma part, je viens d’envoyer mon dossier à une université au Vietnam et j’attends impatiemment leur réponse.

Enfin, tu verras que ces études sont en accord avec tes convictions. Au vu de la situation actuelle, l’humanité aura besoin de personnes déterminées à trouver des solutions pour remédier aux grands enjeux planétaires tels que la prévention des risques liés au dérèglement climatique, les pénuries de ressources et l’érosion de la biodiversité. Rejoins les rangs des ingénieur·es de l’environnement, car il y a du pain sur la planche !