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Le Rectorat de la HES-SO se positionne en faveur de l’utilisation d’un langage non discriminatoire dans la rédaction de tout contenu émanant de ses services. Il entend par là assurer plus d’égalité et d'inclusion.

De nombreuses études confirment que la langue façonne notre perception du monde. Écrire "les hommes sont égaux en droits" contribue à invisibiliser les femmes et fragilise leur droit à cette égalité. Considéré comme un genre universel, le masculin domine le féminin dans la langue française seulement depuis le 17ème siècle, période à laquelle le genre masculin était considéré comme supérieur au féminin. L’écriture non discriminatoire, dite aussi épicène ou inclusive, entend dépasser cet héritage grammatical. Elle progresse avec l’ambition de faire du français un outil de communication neutre, dans lequel toutes les personnes peuvent se reconnaître.

Bref, adopter un langage plus inclusif au quotidien c’est :

  • Adopter des formulations plus neutres
  • Être sensible à l’androcentrisme et le combattre par des mesures très accessibles, gratuites et impactantes
  • Tenter de rééquilibrer l’Histoire
  • Décrire la réalité

Consultez les ressources disponible sur nos pages web ou adressez-vous au Service égalité et diversité ou au Service de communication. Les membres de ces deux services ont également été formés par l'association DécadréE aux images non sexistes et se tiennent à votre disposition si vous avez besoin de renseignements, de conseils ou de soutien.

Il est aussi possible de suivre des formations DevPro sur l'écriture inclusive et les images inclusives pour communiquer au quotidien.

© Les textes et les ressources proposées sur nos pages "Écriture inclusive" sont redevables au projet "Vers un langage plus inclusif à l’EPFL", développé par Natasha Stegmann, avec le conseil scientifique de Dr Pascal Gygax, ainsi qu'au Bureau égalité et diversité de l'Université de Neuchâtel que nous remercions pour leur généreux partage.