Ce travail, soutenu par l’Etat de Genève, a été réalisé en partenariat entre l’Institut Terre-Nature-Environnement de la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture (HEPIA) et l'Institut des Sciences de l'Environnement de l’Université de Genève (UNIGE). Il s’inscrit dans le cadre de la Stratégie Biodiversité Genève 2030
qui a pour objectif de garantir notre bien-être à long terme en conciliant
le développement des activités sur notre territoire et le maintien
d’une biodiversité locale.
La méthode proposée vise à identifier les zones
échappant à la pollution lumineuse – le continuum nocturne, également appelé trame noire
– et se base sur l’utilisation de données cartographiques (libres
d’accès) couvrant une portion de l’agglomération du Grand Genève : une
photographie aérienne nocturne et des modèles numériques d’altitude
révélant la topographie du terrain et les structures du paysage.
L'augmentation de la lumière artificielle au cours des dernières
décennies a conduit à une prise de conscience générale des conséquences
néfastes de la pollution lumineuse sur la biodiversité - par exemple les
chauves-souris, papillons nocturnes et de nombreux autres
pollinisateurs - mais aussi sur la santé humaine.